L’humain
Mon nom est Martin Latulippe et j’aimerais prendre quelques minutes pour vous écrire ces quelques lignes sans tambour ni trompette.
Dans cette section, permettez-moi de me présenter à vous sous un autre angle. Je m’appelle Martin Latulippe et je souhaite prendre quelques instants pour vous raconter une parcelle de mon parcours, loin des artifices et des discours marketing que vous pourriez lire sur ce site.
D’abord, je souhaite partager avec vous une vérité qui me tient à cœur : je crois que nous avons tous et toutes le potentiel d’impacter positivement la vie des autres.
Au fil de ma carrière, j’ai eu l’opportunité de collaborer avec de nombreuses personnes et organisations de renom à travers le monde, de m’impliquer dans de nombreuses missions philanthropiques, mais ce qui m’importe le plus, c’est d’apporter une réelle valeur et de faire une différence concrète pour ceux qui m’entourent.
Pourquoi ? Parce que plusieurs personnes ont eu ce genre d’impact positif dans ma vie à une époque où je n’arrivais même pas à voir un potentiel en moi-même.
Je suis profondément reconnaissant envers toutes ces personnes qui m’ont soutenu et ont contribué à mon parcours. Sans ces personnes, je ne serais pas ici.
Donc, plutôt que de m’appesantir sur mes réalisations avec certaines organisations prestigieuses ou autres réalisations, je souhaite me déposer avec vous afin de vous expliquer mon point de départ et de vous partager quelques rencontres (moments) qui ont grandement influencé ma vie.
Primo
J’ai toujours été un rêveur. Cependant, cette tendance à rêver ne m’a pas toujours servi et m’a parfois causé des difficultés pratiques.
À une autre époque, j’avais l’impression que toutes mes actions étaient simplement moyennes. J’étais un étudiant confronté à des défis et étiqueté de différentes manières, un joueur de hockey qui ne se démarquait jamais comme le meilleur de son équipe (loin de là) et j’observais les succès de mon frère pendant que je me perdais dans mes rêveries.
Mais voilà, pendant longtemps, à cause de ce trait de personnalité, j’ai eu cette impression persistante que mes actions étaient simplement moyennes, et j’en suis même venu à croire que c’était la destinée que la vie me réservait.
Pourtant, il n’y avait rien de dramatique à cela, c’était simplement la réalité de ma perception à l’époque.
Au fil du temps, j’ai découvert que la grandeur ne se mesure pas uniquement par des accomplissements spectaculaires, mais aussi par la persévérance, la détermination et le désir constant de progresser malgré les hauts et les bas.
Je me suis parfois lancé dans des projets ambitieux dans lesquels j’ai échoué. Heureusement, avec le temps, je suis devenu conscient que chaque petite action contribue à forger mon chemin vers mon développement. J’ai appris à célébrer mes succès, peu importe leur taille, et à tirer des leçons de mes échecs et de mes épreuves, car ils sont les piliers de ma croissance personnelle.
Aujourd’hui, malgré les défis, je sais avec certitude que la vie est une toile vierge sur laquelle je peux peindre des chefs-d’œuvre uniques et inspirants.
Je partage cette histoire non pas pour me plaindre du passé, mais pour inspirer ceux qui pourraient se reconnaître dans cette quête de réalisation de soi et qui se sentent découragés. Je suis ici pour vous rappeler humblement que vous avez le pouvoir de transformer votre réalité, d’aller au-delà de vos croyances limitantes et de vous épanouir pleinement, et ce, peu importe votre point de départ.
Ne vous contentez pas d’une existence qui ne vous convient plus. Je sais que nos projets ou nos rêves peuvent à l’occasion sembler improbables, mais il suffit parfois de garder la foi en vous-même et de persévérer avec passion et détermination.
Le premier livre qui a
Changé
ma vie
À l’âge de 16 ans, lorsque j’ai été exclu de l’équipe de hockey à laquelle je croyais être prédestiné à appartenir, mon monde s’est effondré.
Cet échec, jumelé à des défis personnels que j’avais dû affronter, a alimenté mes mauvais résultats scolaires et a profondément ébranlé ma confiance en moi.
Face à mon désarroi, mes parents ont eu la brillante idée de m’offrir le livre « Les Secrets de la réussite des champions », écrit par le célèbre entraîneur de hockey François Allaire. Intrigué par son auteur, j’ai décidé de donner une chance aux premières pages.
Ce livre a changé ma vie.
En quelques pages seulement, j’ai réalisé que mon attitude était à la source de nombreux problèmes que je rencontrais. J’ai également appris, en quelques lignes, une bonne et une mauvaise nouvelle. La bonne nouvelle était que j’avais en moi le potentiel d’être un leader. La mauvaise nouvelle était que je devais changer ma façon de penser et aborder les choses de manière plus positive.
J’avais été si limité par le système scolaire qui, chaque jour, me rappelait mes défis et mes limitations, me faisant croire que je n’accomplirais rien dans ma vie. Cette expérience, jumelée à des défis que je ne savais pas trop comment gérer à l’époque, avait suscité en moi un sentiment d’injustice envers le système, l’autorité et les personnes qui se moquaient de moi.
Mais ce livre a été un tournant décisif. Il m’a ouvert les yeux sur le pouvoir de ma propre attitude et de ma perception du monde qui m’entoure. J’ai compris que je pouvais choisir d’être le héros de ma propre histoire, de relever les défis avec détermination et de transformer mes obstacles en opportunités.
Depuis lors, je me suis engagé à cultiver une mentalité positive et à persévérer avec passion et résilience. J’ai découvert que la réussite ne dépendait pas uniquement de mes capacités innées, mais surtout de ma volonté de grandir, d’apprendre, d’aider les autres et de me remettre en question en cours de route.
Ce livre venait de me donner des pistes de réflexion et des outils pour entreprendre de nouvelles actions, mieux m’épanouir et, qui sait, peut-être m’aider à réaliser des rêves audacieux. Une chose est certaine, ce livre avait semé en moi ceci: que l’une des clés du succès réside dans la façon dont nous percevons et réagissons aux défis qui se présentent à nous.
Ma rencontre avec deux
Anges
Une rencontre qui a changé ma vie! Toujours dans cette année de mes 16 ans, mon professeur de français m’a demandé de rester après la classe. Je n’étais pas enchanté par cette idée, mais j’ai accepté.
Une fois seuls, elle m’a dit : « Martin, il est évident que tu rencontres des difficultés en français écrit en raison de ta dyslexie, mais je veux que tu saches une chose…
Ce n’est pas parce que tu as des difficultés à l’école que tu ne peux pas réussir dans la vie. Ton talent, c’est la parole en public. Le club Rotary organise un concours oratoire et je pense sincèrement que tu devrais y participer. »
Au fond de moi, je n’avais aucune envie de participer à ce concours. Après tout, j’étais un joueur de hockey et les joueurs de hockey n’étaient pas réputés pour leur aisance en public à l’époque. Mais parce que c’était la première fois qu’une autorité scolaire me disait « Je crois en toi… », j’ai décidé de la croire et je me suis inscrit à la compétition.
À ma grande surprise, j’ai obtenu la deuxième place.
Bien sûr, je n’ai pas remporté le concours, mais quelque chose s’est transformé en moi.
Cette enseignante a semé en moi une idée puissante : il était peut-être possible pour moi de réussir dans un domaine même si l’école n’était pas mon fort. C’est la leçon que m’a enseignée le premier ange qui est apparu sur mon chemin.
Ce jour-là, j’ai commencé à croire en mes propres capacités et à explorer les domaines où je pouvais exceller. Ce fut le début d’une aventure extraordinaire, où j’ai découvert une passion pour l’art oratoire et le partage de messages inspirants.
Indirectement, cette rencontre venait aussi de m’enseigner qu’on est capable de réussir dans des domaines qui ne sont pas traditionnellement valorisés. Il suffit parfois d’écouter les voix bienveillantes qui vous encouragent, de faire confiance à votre potentiel unique (même lorsqu’on a de la difficulté à le voir pour nous-mêmes) et d’oser de nouvelles possibilités, un pas à la fois.
Le pouvoir de la
Parole bienveillante
Un peu plus tard cette même année, alors que j’étais en famille d’accueil (parce que lorsque l’on joue au hockey, il faut parfois s’expatrier et quitter notre foyer), une phrase écrite par la dame chez qui je résidais allait changer le cours de ma vie.
Dans mon album de fin d’études au secondaire, vous savez, ces livres photos dans lesquels nos amis et nos enseignants nous écrivent de jolis mots, Anne-Marie a écrit : « Martin, tu possèdes un véritable don pour la parole et les mots, mais tu n’utiliseras pleinement ce don que lorsque tu cesseras de blesser les autres avec ces mêmes paroles et ces mêmes mots. » Ça a fait mal ! Ce deuxième ange avait raison.
Je m’étais construit une carapace et j’utilisais trop souvent la parole pour blesser et rabaisser les autres. Je n’en étais pas fier et il était de ma responsabilité de changer les choses… mais comment ?
Cette réflexion a été un autre point de départ de ma transformation. J’ai réalisé que la parole avait le pouvoir de guérir ou de blesser et j’ai décidé de faire un choix conscient. J’ai entrepris un voyage d’auto-découverte et de croissance personnelle pour tenter de développer ma capacité à communiquer avec compassion, respect et bienveillance.
Ce n’était pas facile, mais j’ai appris à choisir mes mots avec soin, à écouter activement les autres, à exprimer mes pensées de manière constructive et à encourager plutôt qu’à décourager. Petit à petit, j’ai commencé à cultiver une parole qui inspirait, qui soutenait et qui élevait les autres.
Ainsi, grâce à la prise de conscience que cette dame m’avait offerte et à ma volonté de changer, j’ai découvert le véritable pouvoir de la parole bienveillante. Même si c’était loin d’être parfait, cette nouvelle posture est devenue mon outil pour essayer de créer des connexions authentiques, pour encourager davantage les autres à s’épanouir et pour faire une différence positive dans la vie des gens.
L’éveil d’une passion pour
L’humain
Ma transformation vers une voie inspirante
Les années qui ont suivi ont été marquées par des périodes d’apprentissage et d’essais-erreurs. Je me suis tourné vers ce qui avait semblé me donner du succès : les livres de développement personnel et professionnel. Si un livre avait pu avoir un tel impact sur moi, je me suis dit que d’autres livres pourraient sûrement résoudre bien des problèmes.
Ainsi, je me suis plongé dans la lecture de livres de motivation, de psychologie, de philosophie et de business, m’efforçant de mettre en pratique les leçons que j’y trouvais, même si cela n’était pas toujours facile ni cohérent pour moi.
Comme beaucoup de leaders en devenir, j’ai commis des erreurs et j’ai appris de celles-ci. Tout en guérissant mes propres blessures du passé, j’ai continué à avancer, me rapprochant peu à peu de ma propre cohérence.
Comme beaucoup de leaders, j’ai connu des échecs, mais chaque fois, j’en ai tiré des enseignements. J’ai entrepris de nombreux projets qui ont échoué, mais j’ai toujours tenté d’apprendre quelque chose de ces expériences.
La seule mesure de réussite tangible que j’avais, à ce moment, provenait des rôles de leadership que j’endossais sur la glace en tant que joueur de hockey ainsi que de mes implications communautaires.
Grâce à cette posture de leader que j’apprenais lentement mais sûrement, on me sollicitait de plus en plus pour intervenir bénévolement dans les écoles auprès des jeunes. J’en ai profité pour y consacrer mon temps et mettre mon don à contribution, comme la dame de ma famille d’accueil me l’avait suggéré.
Petit à petit, j’ai développé une véritable passion pour l’humanité, ses peurs, ses mécanismes, sa psychologie, ses obstacles et, surtout, ses possibilités.
À cette époque, je ne me doutais pas que cette passion se transformerait en profession et que je troquerais bientôt le temps que je consacrais au hockey pour devenir conférencier professionnel.
Mon parcours m’a préparé à embrasser cette nouvelle voie, où je pourrais partager mes connaissances, inspirer les autres et les aider à réaliser, eux aussi, à leur tour, leur plein potentiel.
La rencontre décisive et le
Moment qui a tout changé
Par la suite, deux moments déterminants se sont produits, transformant à jamais ma destinée.
Tout d’abord, lors de ma dernière année de hockey universitaire, j’ai eu l’incroyable opportunité de représenter le Canada aux Universiades en tant que capitaine de l’équipe nationale, sélectionné avec honneur par l’entraîneur Trevor Stienburg.
Cette nomination a été un véritable catalyseur pour ma confiance en moi.
C’était une validation tangible que mon leadership était reconnu et une preuve que lorsque l’on investit en soi, on peut se transformer et accomplir de grandes choses.
Ma participation à cette compétition revêt une importance particulière dans l’histoire qui va suivre, car c’est lors de ce championnat de hockey qu’un événement clé s’est produit : la rencontre ultime.
La rencontre
décisive…
Quelques mois avant d’être nommé capitaine de l’équipe canadienne de hockey universitaire, j’avais établi une amitié avec un homme d’affaires influent de ma région.
Cette rencontre a eu lieu lors d’une entrevue pour un poste au sein de la Chambre de commerce du Grand Moncton, dont Michel Desjardins, cet homme influent, était alors le directeur.
Pendant l’entrevue, lorsque nous avons abordé la partie en anglais, j’ai complètement gelé, mon niveau d’anglais étant rudimentaire à l’époque. Sensible à mon malaise, Michel a changé de sujet et m’a demandé si j’avais d’autres passions que le hockey.
Sans hésiter, j’ai répondu : « Oui, les livres de développement personnel ! » Michel m’a regardé avec un sourire et a dit : « Vraiment, tu lis des livres de développement personnel ? » Je lui ai expliqué que c’était bien plus qu’une passion pour moi, mais un mode de vie qui m’avait permis de me déconstruire pour mieux me reconstruire. Il m’a regardé et m’a dit : « Tu es embauché. »
Quelques semaines plus tard, nous sommes allés assister à la conférence d’Anthony Robbins, à Boston, avec son frère Jean-Paul Desjardins, lui aussi passionné de développement personnel. Ces deux hommes, Jean-Paul et Michel, sont par la suite devenus des mentors exceptionnels.
À mon retour de Boston, même si je n’avais pas tout compris des conférences en anglais, j’étais habité par une certitude : ce que j’avais vu Anthony Robbins faire sur scène, c’était mon rêve, mais à ma manière !
J’ai donc partagé ce rêve avec les deux frères Desjardins et ils m’ont proposé un plan : « Voici le plan, Martin. Travaille pendant quelques années après tes études pour te forger une réputation (car pour l’instant, tu n’as aucune légitimité).
Prends le temps de découvrir et de développer le métier de conférencier (car nous n’y connaissons rien), et de notre côté, nous t’apprendrons le monde des affaires, car même en tant que conférencier, si tu veux réussir dans les affaires, tu devras devenir un excellent entrepreneur. »
C’était le plan. Travailler quelques années, bâtir ma crédibilité, apprendre le métier de conférencier et l’entrepreneuriat, puis me lancer à la poursuite de mon rêve.
Il ne me restait plus que deux choses pour concrétiser ce plan et réaliser mon rêve : terminer mon dernier semestre universitaire et participer au Championnat du monde de hockey. Mais…
Quand la vie a un
Autre plan
pour toi…
En arrivant en Pologne pour le Championnat du monde de hockey, j’avais déjà en tête mon plan. Je savais que cette compétition marquerait la fin de ma carrière dans le hockey, et ensuite, je me consacrerais pleinement à mon plan, à mon rêve.
Cependant, un moment crucial pendant le tournoi a bouleversé ma vie et m’a enseigné que la vie avait un autre dessein pour moi.
Au milieu d’un match de routine, au centre de la glace, une mise en échec violente appliquée à un joueur de l’équipe adverse a entraîné une collision avec la lame de son patin, directement sur mon cou.
En quelques secondes, mon maillot était trempé de sang et je pouvais à peine distinguer le logo du Canada.
Je ne connaissais pas encore la gravité de la coupure à ce moment-là, mais je savais que le cou n’était pas l’endroit idéal pour être touché par la lame d’un patin. Heureusement, les dégâts étaient moins importants que mes craintes, mais cela s’est joué à quelques millimètres près.
Cet incident a eu un impact profond sur moi-même et sur le choix de ma mission.
J’ai eu l’impression que la vie me donnait une deuxième chance en me disant : « Vas-y, mon ami… poursuis tes rêves les plus fous, tu n’as qu’une seule vie à vivre. »
De retour de Pologne avec une médaille d’argent autour du cou, je suis retourné voir mes deux mentors pour leur annoncer que le plan initial avait changé. Je n’avais plus besoin de plusieurs années pour travailler, car le moment d’entreprendre la poursuite de mon rêve était MAINTENANT.
Ainsi, sans le moindre sou en poche, sans crédibilité ni expérience, je me suis lancé, dès la fin de mes études, à la poursuite de mon rêve, un rêve que beaucoup considéraient comme impossible.
Vingt ans ont passé depuis lors, marqués par des centaines d’échecs, de moments de remise en question, de doutes et de nombreuses aventures entrepreneuriales où j’ai frôlé l’abandon à maintes reprises. Jamais je n’aurais imaginé que ma mission me conduirait là où je suis aujourd’hui.
À l’époque, je souhaitais simplement aider les autres à atteindre leur plein potentiel, et c’est cette même motivation qui m’anime encore aujourd’hui.
Jamais je n’aurais pensé donner plus de 3500 conférences, publier des livres, vendre mes produits dans plus de 53 pays, parcourir le monde entier, accumuler plus de 2 millions de vues sur YouTube, avoir 300 000 fans sur Facebook et des dizaines de milliers d’abonnés sur Instagram et YouTube grâce à cette profession.
La plupart de ces opportunités n’existaient même pas lorsque j’ai commencé.
Tout cela n’était qu’un rêve avec lequel j’ai choisi d’agir, malgré les peurs qui m’habitaient.
Et c’est précisément cette même mission qui m’anime encore aujourd’hui : aider les gens à passer à l’action pour réaliser leurs rêves. Car je sais, sans aucun doute, que les rêves peuvent se concrétiser avec les bons enseignements, le bon accompagnement et une persévérance inébranlable.
Et toi ? Quel est ton plus grand désir dans la vie, cette chose qui te remplit de joie et de satisfaction profonde ?
Martin